Chacun pour soi durant le confinement ?

C’est la devise de ces deux individus interpellés en flagrant délit vendredi à 4h30 du matin. Rue March Bloch dans le 7e arrondissement de Lyon, ils venaient de forcer la porte arrière d’un magasin d’alimentation. Ce sont les bras chargés de caisses de viande que ce Vaudais âgé d’une quarantaine d’années et ce Lyonnais de 29 ans sont tombés nez-à-nez avec une patrouille de la BAC.

Placés en garde à vue, ils ont reconnu les faits de vol par effraction en réunion. Le Vaudais cumule 18 antécédents judiciaires, tandis que le Lyonnais en est déjà à 28, soit un de moins que son âge…

Ils ont été laissés libres et seront jugés le 2 novembre prochain.

Le « Lyon 25 » est un spot très connu dans le milieu des riders. 

Il s’agit d’un escalier de 25 marches, situé dans le quartier de la Cité Internationale, devenu depuis des années l’un des endroits les plus connus chez les riders de la capitale des Gaules, et du monde entier. Ces derniers essayent de réaliser, sur le « 25 stairs », des sauts en trottinette, VTT ou encore en skate.

En planche à roulettes, justement, c’est d’abord un Suédois, Ali Boulala, qui avait tenté sa chance en 2002. Il avait terminé sa journée à l’hôpital avec une fracture du pied. Deux ans après, l’Américain Aaron Homoki s’était lui gravement blessé au genou. Il avait obtenu 8 mois d’immobilisation avant de revenir et de réussir son saut en octobre 2015.

Après cinq années sans challenger, marquées par le passage du pilote autrichien de VTT Fabio Wibmer en décembre dernier, un skateur français a décidé de s’attaquer aux 25 marches. Le Lyonnais Aurélien Giraud a dévoilé il y a quelques jours une vidéo sur Youtube, prise avant le début du confinement, dans laquelle on le voit essayer à plusieurs reprises de sauter au dessus du fameux spot.

VIDEO : https://youtu.be/JNIkjUbH74g

Nouvel acte de solidarité dans l’agglomération lyonnaise. 

Ce lundi matin, l’école nationale vétérinaire de Lyon, basée à Marcy-l’Etoile, a annoncé avoir livré quatre respirateurs et  une machine d’oxygénothérapie haut débit au service réanimation de l’hôpital Lyon Sud. Les machines, normalement destinées à des animaux, vont permettre de soigner des patients atteints par le coronavirus. De plus, 50 litres de gel hydroalcoolique ont été produits par l’école pour une pharmacie de la commune de l’ouest lyonnais.

VetAgro Sup, l’école de Marcy-l’Etoile, indique dans une publication sur Facebook « avoir répondu au recensement de matériels et d’équipements lancé par l’Ordre vétérinaire au niveau national ».

Le changement a été actée ce lundi. 

En ce début de semaine, l’aéroport Lyon Saint-Exupery a décidé de rassembler tous les vols au Terminal 2 de l’aérogare. Une mesure qui concerne départs comme arrivées, même si le nombre de vols a considérablement réduit depuis le début de la crise du Covid-19.

« Cette réorganisation permet de poursuivre dans les meilleures conditions les missions de service public de l’Aéroport » a indiqué la direction de Saint-Exupéry.

Ce lundi, Michèle Picard a publié une lettre ouverte. 

La maire PCF de Vénissieux s’adresse directement à la préfète déléguée pour la défense et la sécurité Emmanuelle Dubée, pour dénoncer une présence « insuffisante » de la police nationale sur sa commune.

En plein confinement, Michèle Picard trouve « absolument inacceptable que des personnes puissent par irrespect, inconscient ou délinquance, profiter de cette situation pour adopter des comportements totalement inappropriés mettant en danger la santé de tous par des rassemblent aux formes aussi divers qu’illégales, sans compter la poursuite d’activités illicites et d’incivilités outrées ». D’après elle, des habitants « ont fait remonter leur exaspération face aux différents regroupements et comportements observés que la police municipale, seule, ne peut traiter ».

La municipalité de Vénissieux demande donc le renfort, « dans les meilleurs délais, d’effectifs de la police nationale ou de forces de sécurité de l’Etat sur la Ville et ses quartiers ».

Chafia Zehmoul n’a plus du tout la tête aux élections municipales.

La candidate de la liste Saint-Fons en mouvement avait pourtant réussi à se qualifier pour le second tour avec 10,75% des voix.

Mais le Progrès révèle que plusieurs membres de son équipe sont touchés par le coronavirus. C’est le cas notamment de son directeur de campagne, diabétique, pris en charge dans un service de réanimation à l’hôpital. Une colistier a également été hospitalisée ce week-end et a été testée positif.
Chafia Zehmoul compte huit malades dans son équipe, tous ne sont pas des cas avérés.

La candidate regrette que le premier tour se soit déroulé et évoque avec angoisse les derniers jours de campagne où elle dit avoir « rencontré beaucoup de monde ».

Dans un communiqué, le Conseil national de l’ordre des chirurgiens-dentistes a annoncé la fermeture des cabinets dentaires du pays.

En Auvergne-Rhône-Alpes s’organise ainsi le dispositif pour « répondre de manière rapide et efficace aux seules urgences dentaires ». Par urgence dentaire, les dentistes entendent « douleurs dentaires, abcès, traumatisme, hémorragie ».

« Concrètement, chaque chirurgien-dentiste aura pour mission d’assurer une permanence téléphonique et d’évaluer le degré d’urgence de son patient. Si cette urgence dentaire est avérée et qu’un geste technique est nécessaire, il orientera alors son patient vers une régulation départementale, régulation organisée par chaque Conseil Départemental.
In fine, cette cellule de crise sera seule habilitée à orienter le patient vers la structure publique ou privée (cabinets dentaires d’astreinte, centre hospitalier ou faculté d’odontologie) la plus proche », précise l’URPS des chirurgiens-dentistes de la région.

Dans le 7e arrondissement de Lyon, on respecte comme on peut le confinement imposé face à l’épidémie de coronavirus.

Pour les habitants de la rue Abraham Bloch, c’est parfois un peu plus compliqué qu’ailleurs.

La faute à un chantier qui se poursuit quotidiennement sur les ordres du promoteur Vinci Immobilier. Deux engins cassent des blocs de béton toute la journée, engendrant un bruit assourdissant qui perturbe le quotidien des riverains.

« La poussière émise est également néfaste et il est impossible d’ouvrir les fenêtres. Nous sommes donc dans cette situation confinés et enfermés« , nous témoigne une habitante qui a filmé la scène. Elle évoque également une altercation vendredi matin entre deux ouvriers et plusieurs personnes descendues pour réclamer la fermeture du chantier.

La mairie du 7e arrondissement a été contactée vendredi mais personne n’a été en mesure de prendre en charge le dossier. Et le chantier se poursuit ce lundi, pour le plus grand malheur des habitants.